mercredi 22 mai 2013

Parapluies de Christine Eddie



Christine Eddie
Héloïse d'Ormesson, 2013
Collection Coeurs flottants




Résumé : La pluie a commencé à tomber le jour où Matteo a disparu.
Jusqu'à son départ précipité, Béatrice ne pensait pas qu'elle aurait besoin d'un gilet de sauvetage. Pour garder la tête hors de l'eau, elle s'accroche à Aisha, une jeune Somalienne qui entre à l'improviste dans sa cuisine à l'heure des actualités. La main dans celle de l'adolescente, elle attend le retour de l'homme avec lequel elle vit depuis quinze ans.
Pendant ce temps, Francesca ronchonne au rez-de-chaussée, Daphné rêve de rencontrer le docteur Jivago et Thalie trame un plan fabuleux qui lui permettra de retrouver son père.
Entre l'Italie et le Québec, à l'ombre d'un HLM et sous l'oeil bienveillant de Barack Obama, les nuages s'amoncellent. Il pleuvra pendant trente-quatre jours. Le temps de découvrir que les parapluies sont des refuges nécessaires, mais fragiles. Surtout lorsqu'un vent se lève.



Mon avis



Petit roman agréable à lire qui traite d'un sujet peu joyeux : la disparition soudaine de Mattéo et la réaction de sa compagne Béatrice. Béatrice ne connait pas les raisons du départ de son bien aimé et, de ce fait, elle ne cessera de se poser des questions : est-ce que Daphné, l'étudiante dont Mattéo était l'enseignant, n'aurait-elle pas une liaison avec lui ? Béatrice se rattache au souvenir de Aisha, jeune somalienne à la une des infos télévisées. Elle aide Francesca, la mère de Mattéo maintenant très âgée. Par l'intermédiaire de Francesca, Béatrice va rencontrer Thalie, une jeune fille de presque dix ans qui croit dur comme fer que Barrack Obama est son père. S'ajoute à ce petit groupe Catherine, la mère de Thalie qui a bien connue Mattéo...

Autant de parapluies pour Béatrice.

Car dans ce roman la pluie tombe toujours sur la ville. A chacune des pages. Elle semble accompagner la tristesse de Béatrice jusqu'aux dernières pages où le déluge s'abat sur la ville.

En conclusion : roman au style agréable mélangeant tragique et humour.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire